Surprise en flagrant délis de curiosité

Lorsque Lya passa la porte de la bibliothèque, elle resta quelques secondes ébahis. La pièce était grande, non gigantesque, immense. Haute d'au moins 5 mètres elle était remplis de livre et possédait une mezzanine. Le sol, du parquet, était nikel. Comme si depuis trés longtemps la pièce attendait un invité.

Passé le premier moment d'étonnement, Lya commença la visite des lieux. Elle posa sa valise prés de l'entrée puis elle se dirigea vers la droite. La bibliothèque était composée de 4 parties :

La salle des livres qui se trouvait en face de l'entrée. Cette salle composait les 3/4 de la bibliothèque. On pouvait trouver des livres sur absolument n'importe quels sujets.

Vers la droite se trouvait ensuite son bureau. Equipé d'un puissant ordinateur dans lequel était répertorié tout les livres, le bureau n'était pas trés grand mais bien orienté avec une fenètre donnant sur la cours.

A gauche de la salle des livres, se trouvait un escalier pour monter à la mezzanine. Celle ci comportait deux pièces : Une salle de lecture, douillette et confortable, ainsi qu'une salle informatique.

Lya était entrain de faire le tour de tout les rayons lorsqu'elle entendue des pas dans le couloir. Elle se figea sur place. Elle reposa doucement et sans bruit le livre "Entre chien et loup" qu'elle avait dans les mains. Toujours sans bruit, elle s'approcha de la porte pour voir qui était l'intru.

J'avais déambuler un long moment à travers le campus, un sac contenant mes affaires de dessin et de musique sous le bras. À vrai dire, j'avais eu beau marcher pendant je ne sais combien de temps, inspecter tout les bâtiments qui se présentaient à moi et même aller jusqu'à m'acroupir au pied des arbres pour voir si le paysage me plaisait, je n'avais encore rien trouver qui soit à la hauteur de mes attentes. Et dire que j'avais osé placer un peu d'espoir artistique dans ce lieu. J'étais déçue, la prochaine fois je m'abstiendrai de toute réaction avant d'avoir tout visité.

Tout en étant plongée dans mes pensées, j'étais arrivée devant une grande double porte en bois foncé. Etrangement, cette porte me rappelait celles qui parsemaient la maison. Ce n'était pas forcément de bons souvenirs, mais j'avais toujours aimé le style de ces grandes portes grâce auxquelles on pouvait faire une entrée beaucoup plus fracassante dans les pièces soit dit en passant. C'est ce qui me poussa à ouvrir la porte. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la porte ne grinça pas, elle était même parfaitement huilée.

En pénétrant dans la pièce, la première chose que je vis ce ne fut ni le parquet bien ciré, ni le plafond si lointain, et encore moins les étagères qui encombraient la pièce ou bien la superbe mezzanine, non cela j'y étais habitué. En fait, ce fût la valise qui était posée à l'entrée. Probablement l'élément le plus étrange du décor, après tout qui aurait l'idée de laisser sa valise dans une pièce pareille. Mis à part peut-être si la personne en question était entrain de visiter la salle. Oui, ce devait être ça. Et puis de toute façon, réflexions faites, je m'en fichais pas mal.

Après avoir abandonné la valise, je m'étais enfin mise à contempler la salle. Elle ressemblait un peu à la bibliothèque de la maison, mais en plus grand. Et avec une mezzanine en supplément. Je devais avouer que l'endroit me plaisait assez. Il ferait un bon model pour un de mes dessins. Et en plus, j'appréciais beaucoup l'odeur vieux papier et d'encore qui se mêlait ici.

J'en étais là dans mes réflexions quand j'entendis des bruits de pas dans ma direction. Sûrement le propriétaire de la fameuse valise...

Lya s'approcha doucement de la jeune fille. A quelques pas de celle ci, elle s'arréta.

- Bonjour. Je peux faire quelque chose pour t'aider ?

La jeune fille ne sursauta pas. Elle avait du l'entendre arriver. Lya n'étant pas vraiment d'humeur à jouer au chat et à la souris, elle s'était approcher avec de moins en moins de discrétion. La rouquine détailla longuementla jeune fille. Cette dernière ne semblait guère impressionnée par la bibliothèque. Lya en déduisit qu'elle devait venir d'un milieu aisé où avoir une grande bibliothèque était signe de richesse et de culture. Elle possédait une prestance qu'impose les hauts rangs. Bref, elle avait du maintient et un magnifique port de cou.

L'inconnue se retourna doucement. Ces cheveux noirs, magnifique, volèrent de part et d'autre de son visage. Ses grands yeux verts se rivèrent dans les yeux de Lya.

- Bonjour. Je peux faire quelque chose pour t'aider ?

Le propriétaire de la valise fini par m'adresser la parole. Enfin, la propriétaire parce que rien qu'à la voix, on pouvait savoir que c'était une femme. Je laissais mon regard traîner encore quelques instants sur la pièce avant de me retourner pour découvrir la fameuse personne.

Il s'agissait d'une femme d'environ une vingtaine d'année, ce n'était donc pas une élève, peut-être une prof, plus probablement la bibliothécaire puisqu'elle avait abandonné sa valise à l'entrée de la pièce et qu'elle me demandait si elle pouvait m'aider. Comme si j'avais besoin d'aide.

Elle avait de court cheveux roux qui lui donnait un air relativement androgyne. Mais cet air était démenti par la poitrine qui se dévoilait un peu plus bas. Elle était relativement grande - en tout cas, plus grande que moi - et on pouvait deviner une fine musculature. Peut-être était-elle une adepte des salles de sport, qui sait ? Quoi qu'il en fût, cette fille ne m'impressionnait absolument pas. Certes, elle dégageait une aura assez sauvage, mais ce n'était rien face à l'aura glaciale que dégageaient certaines de mes connaissances. Et puis, sa taille ne lui donnait pas spécialement d'air supérieur, seulement une impression de bagarreuse
de rue. En somme, à mes yeux, elle avait un air pitoyable.

Finalement, je planta mon regard dans ses yeux verts, plus foncés que les miens et sûrement la seule chose d'intéressant chez elle, et lui répondit :

-Non, ça ira merci.

Je détourna le regard et m'avança encore de quelques pas, les yeux fixés sur l'étage, mesurant vagement la distance qui m'en séparait. Puis, je repris la parole sans même prendre la peine de me retourner.

-Il y a un endroit d'où on peut avoir une vue d'ensemble au rez-de-chaussé ?

La demande était peut-être difficile à satisfaire, mais il était hors de question que j'ai une vue d'ensemble de la mezzanine, cela aurait gâché tout le dessin. Et puis, je voulais avoir la mezzanine dans l'ensemble, je trouvais qu'elle donnais une touche aristocrate qui n'était pas négligeable à l'ensemble.

Lya se raidit d’un coup. Quelle insolence dans la voix de cette jeune fille. Comment osais t elle lui parler sur ce ton　? Les souvenirs affluèrent brusquement à son cerveau　:

""　Une ruelle, sombre. C’est la nuit. L’odeur de la peur est partout. Lya s’avance, un sourire cruelle sur les lèvres. On entend la respiration sifflante d’une personne affolée. Lya sortie avec un chuintement le long couteau de sa botte. Silencieusement, elle s'approcha de sa future victime…　""

Lya secoua la tête pour chasser ce mauvais souvenir　: Ce n’était pas le moment d’y penser. La jeune femme reporta son attention sur cette gamine prétentieuse. Peu importais cette air si supérieur, Lya savait que chaque humain à une faiblesse.

Chacun la cache comme il peut, pensa t elle.

Lya jetas un regard circulaire à la pièce, puis répondit à la gamine　:

- Pas que je sache mais je viens d’arriver. Je te laisse découvrir toute seule. Fais gaffe juste gaffe aux livres. Et surtout ne fouilles pas dans ma valise.

Sur ce, Lya se détourna de l’inconnue. Elle n’avait rien à dire à une gamine pareille. La jeune femme se fondit sans bruit entre les étagères remplies de livres. Lorsqu’elle se sut hors de vu, elle ralentit sa respiration et écouta attentivement les pas de la gamine prétentieuse.

La femme qui semblait être la bibliothécaire, car trop âgée pour être une élève, eu un moment d'absence avant de me répondre, un peu comme si un souvenir remontait. J'avouais que je ne m'en serait pas aperçue si elle n'avait pas secouer la tête. Je supposais que c'était le genre de souvenir dont on a pas vraiment envie de se rappeller. Je connaissais ça, alors je lui pardonnais, pour cette fois, de s'être laissée emporter par ses pensées tout en me parlant. Mais c'était la première et la dernière fois. De toute façon, je n'avais pas pour projet de passer ma vie dans cette pièce avec elle. Alors, je me fichais pas mal de la façon dont elle pouvait me voir.

Tandis que je resserrais ma queue de cheval pour éviter que l'élastique ne glisse, elle finit tout de même par répondre. Mais ce ne fut pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Puisqu'elle venait d'arriver, elle ne savait pas si il y avait ou non un endroit pareil. Quelle superbe réponse ! J'aurais pu me répondre la même chose au moment où j'ai franchi la porte. Mais à quoi servait cette rouquine si elle n'était même pas capable de renseigner les gens sur des choses aussi simple ? Et ça osait se prétendre bibliothécaire ? Quelle prétention !

Avant qu'elle ne parte, je lui lança un regard dédaigneux et répondit à sa dernière remarque d'un ton ironique que je réservais habituellement à mes parents et, accessoirement, à ceux que je n'appréciais pas. Faisant partie de la seconde catégorie, elle avait le droit d'en profiter pleinement, et je n'aurais voulu pour rien au monde gâcher son plaisir.

-C'est vrai, je ne suis pas autorisée à fouiller dans vos affaires ? Quel dommage, j'aurais tellement aimé !

Plus sérieusement, il fallait croire que j'avais vraiment envie de la pousser à bout, parce qu'il me semblais bien que je n'avais pas prononcé de phrase aussi longue depuis que j'étais arrivée ici. Cette fille avait donc, à sa manière réalisée une prouesse, même si elle n'en avait pas, et n'en aurait probablement jamais, conscience.

En finissant ma phrase, je ne pris même pas le temps d'observer la réaction qu'avait la rouquine, comme je l'affectionnais tant d'habitude. Je touna les talons vers les nombreuses étagères que comptait la salle, et tout en replaçant mon sac sur mon épaule, je débuta ma recherche de l'endroit qui aurait l'honneur d'être représenté sur mon dessin.

[Hors Rpg : Dis donc, C'est l'amour fou dis moi !! Surprise en flagrant délis de curiosité Icon_razz

]

Lya entendit la jeune fille se déplaçait dans les allées, à la recherche surement d'un endroit à dessiner comme le supposais Lya. Puis la nouvelle bibliothécaire commença par faire le tour des allées. d'une main légère, elle frolait chacun des ouvrages laissant réveusement celle ci s'attarder sur leur tranche lisse. De temps en temps lorsqu'un livre attirait son attention, elle le sortais de sa place, l'ouvrais et lisait un passage :

" Une silhouette était recroquevillée contre le tronc de Tom Bombadil.
Genoux remontés contre la poitrine.
Visage caché entre ses bras.
Parfum de désespoir.
Clélia. "

Pierre Bottero

"Les hommes, en creusant la terre obscur, avaient trouvé un métal jaune, enfoncé dans le sol glacé des régions arctiques [... ] Et il leur fallait des chiens, de ces grand chien robustes aux muscles forts pour travailler et à l'épaisse fourrure pour se protéger contre le froid."
Jack London

Perdue dans sa lecture, Lya ne vit pas le temps passé. Lorsqu'elle s'imergea de nouveau dans le présent, elle se remit à la recherche de sa valise et d'une chambre pour loger.

[Hors RPG : Désolée, mais je pense qu'Hime réagirait comme ça xD. Sinon, je penses qu'on va pouvoir clore le RP, à moins que tu ne veuilles qu'elles aient une autre petite conversation ?]

Plus j'avançais, et plus je me disais que mes parents n'avaient peut-être pas aussi mauvais goûts que je le pensait. Ou alors ils avaient demandé une recherche approfondie sur l'établissement avant de décider qu'il était suffisamment bien pour leur fille. Parce que je savais qu'ils avaient beau me détester autant que je les détestais, je restais une Suzumeyo. Et une Suzumeyo ne pouvait se permettre de suivre ses études dans un lieu qui n'était pas digne d'elle.

Alors que je passais entre deux rayons, une couverture attira mon regard. Elle n'avait rien de spécial, d'un bleu foncé presque noir, le titre y était inscrit en lettre d'argent. Je ne savais pas vraiment comment, mais mon esprit s'était inconsciemment arrêté sur ce livre. Pas que je l'aimais particulièrement, à vrai dire je ne l'avais même jamais ouvert. Mais il me rappelait des souvenirs. Parce que mon frère aîné m'en avait offert un exemplaire lors de mon 12e anniversaire. Depuis ce jour, il était resté à prendre la poussière sur l'étagère la plus haute de la bibliothèque qui se trouvait dans ma chambre. Etrange coïncidence.

Je tendis ma main vers l'ouvrage et le saisis d'un geste plus doux que ce que j'avais pu adressé à un objet jusque là. Voilà que je me mettais à agir comme un de ces rats de bibliothèque qui vénèrent chaque ouvrage qui leur passe sous le nez comme s'il était un dieu.

Je reserra inconsciement ma prise sur l'ouvrage et une légère étincelle de nostalgie s'invita dans mes yeux. Eux qui étaient habituellement si froid. Cet établissement réservait plus de surprise que ce que j'aurais pu imaginer. Je décida d'emmener le livre avec moi et de lire plus tard. Je revins vers le centre de la pièce et ne voyant personne, je choisis d'appeller moi-même la propriétaire des lieux. Après tout, je n'étais pas d'une nature patiente.

-Dites, ça vous arrive de vous occuper des élèves qui viennent ici ?

J'avais employé un ton autoritaire. Généralement, c'était ce qui marchait le mieux pour énerver les gens et les conduire jusqu'à moi.

Lorsque Lya entendit la voix insolente et autoritaire de la jeune adolescente, elle sentit ces nerfs se vriller. Une certaine envie de meurtre l'habitait. Cependant, elle ne broncha pas. Cela lui ferais bien trop plaisir. Elle se contenta donc de reposer l'ouvrage qu'elle tenait sur l'étagère.
Elle entendit les doigts de la jeune fille se crisper légèrement sur la couverture d'un ouvrage. Elle en déduisit que cette dernière voulait surement emprunter un livre. Malheureusement, la bibliothèque n'était pas encore en service. Lya voulait d'abbord s'occuper de ses propres affaires avant de s'occuper des livres. D'ailleurs Imala devais commencée à s'impatienter, le somnifère ne faisant presque plus effet.
Elle hésitais sur la manière de répondre à cette jeune demoiselle. Cependant, cette gamine lui donnait l'impression d'être un cheval sur une carriole qui refuserait d'avancer, se cabrant et bottant quiconque s'approcherai. Elle essaya donc une méthode d'approche plus douce. Comme une petite fille voulant apprivoiuser un fauve affamé. Quelque chose lui soufflait qu'elle allais se faire mordre les doigts. Cependant, elle s'entéta.
Elle se retourna doucement vers son interlocutrise, fixant ses yeux verts foncés dans les yeux verts clair de la demoiselle :

La bibliothèque n'est pas encore en service. Tu ne peux pas encore prendre de livre pour le moment. Cependant, tu peux le consulter sur place. Ou bien revenir demain, j'aurais mis en service le système d'emprunt.

La nouvelle bibliothécaire avait pris un ton ferme mais doux, non agressif. Elle attendit patiemment la réaction de la jeune insolente.

Pas en service ? La bibliothèque n'était pas en service ? Mais alors qu'est ce que cette fille faisait ici ? Si elle n'était pas en service, alors pours la porte était-elle ouverte ? Cette rouquine était totalement irresponsable. A peine capable de tenir une conversation, et cela se prétendait capable de gérer des jeunes adultes et des livres ? Ma foi, si elle pensait en être capable, c'était bien pour elle. Quand à moi, j'avais de sérieux doutes sur ses capacités, mais je ne dirais rien. Je savais tenir ma langue quand il le fallait.

Sans dire un mot, je descendit le sac que j'avais sur l'épaule et le posa sur le bureau de mon interlocutrice. Après l'avoir ouvert, j'en sortis un bloc de papier blanc et un crayon de papier. Je me mis à tourner les pages, les unes après les autres, faisant défiler les dessins achevés ou non tout en prenant soin de ne pas déchirer les feuilles. Lorsque j'eu passé une dizaine de mes oeuvres, je me trouva face à une page qui avait été épargnée par mon coup de crayon. Je l'arracha, la séparant de ses consoeurs grisées, et referma délicatement le bloc avant de le remettre dans mon sac.

Posant la feuille à plat sur la table, j'y inscrivis en haut à gauche mon nom suivit du titre du livre que j'empruntais. Mon écriture imperceptiblement inclinée vers la droite laissait indéniablement transpirer mes origines nobles alors que je formais les lettres qui composaient mon nom. C'était en parti pour cela que j'aimais mon écriture, parce que même sans me voir, on devinait inconsciemment mon statut social et ceux qui me lisaient me respectaient sans même s'en rendre compte lorsqu'ils me croisaient.

Je poussa ensuite la feuille dans la direction de la bibliothécaire d'un geste négligé avant de déclarer d'un ton habituellement froid :

-En attendant la mise en place du système informatique, je suppose que cela devrait suffire. A moins que vous ne souhaitiez aussi une photo pour vous souvenir de mon visage ?

Un sourire ironique fleurit sur mes lèvres, le seul sourire que je n'avais jamais été capable de former. Après quelques secondes, je finis par me détourner afin de pouvoir ranger le crayon dans mon sac, l'accompagnant du livre de mes souvenirs avec mon autre main sans me départir de ce sourire qui en avait blessé plus d'un. Inconsciemment, j'espérais que cela suffirait pour que j'emprunte le livre. Et si jamais ce n'était pas le cas, alors cette fille devrait se débrouiller pour trouver un moyen de se souvenir de moi, et de mon livre.

Lya vis la jeune fille sortir tout un attirail d'écriture, pour finalement lui remettre une petite fiche avec son nom et sa classe dessus. Elle poussa un soupir. Cette jeune fille était bien naïve. Lya n'était encore considérée comme Bibliothécaire tant qu'elle n'aurait pas vue la directrice. Elle soupira en levant les yeux au ciel.

Je suis désolé, mais ce n'est pas possible. Il faut que tu voyes cela avec la directrice. Repassa demain et tu pourras l'avoir.

Lya commençait à en avoir vraiment râle le bol. Elle s'approcha de la jeune fille et tendit la main pour récupérer le livre. Elle sentais qu'elle allait perdre son calme. Mauvais signe...

Faisant un énorme effort, elle pris sur elle et afficha un sourire un peu sec. Elle voulait simplement aller se doucher, et ranger tranquillement ces affaires. Elle en avait plus qu'assez de cette gamine prétentieuse descendue de elle ne savais qu'elle famille noble.

Je commençais sérieusement à en avoir plus qu'assez de cette fille. Qui croyait-elle être pour me demander de revenir demain ? Je n'avais pas que cela à faire. Et même si je reviendrais obligatoirement, ne serait-ce que pour pouvoir mettre à exécution mon projet de reproduire cette endroit sur mon carnet à dessin, je n'avais aucun ordre à recevoir d'elle.

Ce fut à ce moment précis que je décida que dès lors, lorsque je croiserai cette fille, que ce soit dans les couloirs, en venant ici ou même au refectoire, je lui infligerais toutes les remarques désagréables qui me passaient pas l'esprit à son sujet. Et je savais à quel point ces dernières pouvaient être nombreuses. Particulièrement lorsque j'éprouvais de la répulsion envers une personne. J'en avais eu la preuve avec mes géniteurs, que je n'épargnais pour rien au monde de toutes mes remarques désagréables et sarcastiques. Au final, cette fille subirai probablement la même chose. En moins violent peut-être, après tout je n'allais pas dévoiler tout mon jeu en un seul coup. Lorsqu'on veut gagner, il est préférable de dévoiler ses attaques, ses pièges et ses défenses petit à petit. Puis de surprendre l'adversaire et de l'abattre en un seul coup.

Avec un léger sourire de satisfaction, satisfaction malsaine certes, mais satisfaction tout de même, je ressortis le livre de mon sac et le posa dans ses mains tendues. Elle avait gagner une bataille mais pas la guerre. Et puis, il était fort probable que j'ai emmené ce livre avec moi. Après tout, je n'avais terminé de déballer mes affaires. Finalement, je tourna les talons pour repartir aussi silencieusement que j'étais arrivée, mon sac à dessin battant légèrement contre mon corps. Cette année serait amusante. Je n'en doutais pas une seule seconde.

[Hors RPG : Je penses qu'on peut clore le sujet.]

Lya regarda partir la jeune fille partir avec un sourire triste.

Encore l'une de ces enfants que la vie n'avait pas gatés et qui se vengeais à leur manière pensa t elle.

Sans un mot elle se rassit et laissa dériver son regard sur la pièce. Ainsi donc c'est ici qu'elle passerai une bonne partie de sa vie. Pourvu que cette dernière ne soit pas trop longue ou elle finirait vraiment par s'ennuyer.

Elle se releva et parcourant les étagères du regard, rangea le livre. Laissant la tranche de ce dernier depasser de quelques centimètres par rapport aux autres. Pourquoi ce soin étrange ? Elle n'en savait rien. Son instint lui dictait ce comportement bizarre et elle faisait toujours confiance à ce dernier. Elle fit demi-tour et se dirigea vers la porte. Sans bruit, elle ramassa sa valise et referma la porte.
Celle ci avec un doux chuintement feutré ferma cette salle, comme sa fermeture clos ce rp.